片名:笔记·日志·素描
别名:笔记·日志·素描免费在线播放
电影类别:纪录片
发行年份:1969
首映地区:美国
导演:乔纳斯·梅卡斯
演员:蒂莫西·利瑞,艾德·艾姆许维勒,Franz Fuenstler,杰克·史密斯,Mario Montez,尼可,伊迪·塞奇威克,安迪·沃霍尔,朱迪丝·马利纳,Storm De Hirsch,诺曼·梅勒,艾伦·金斯堡,约翰·列侬,小野洋子,Leo Adams,斯坦·布拉哈格,卡尔·西奥多·德莱叶
更新时间:2023-11-23 13:58
《笔记·日志·素描》该片自上映后,口碑爆棚,能否成为年度最佳纪录片?
《笔记·日志·素描》该片自上映后,口碑爆棚,能成为年度最佳纪录片。《笔记·日志·素描》往往可以变成在今年的电影中用户评价有名的电影,直接原因是《笔记·日志·素描》整部著作自身足够好,不论是艺人蒂莫西·利瑞,艾德·艾姆许维勒,Franz Fuenstler,杰克·史密斯,Mario Montez,尼可,伊迪·塞奇威克,安迪·沃霍尔,朱迪丝·马利纳,Storm De Hirsch,诺曼·梅勒,艾伦·金斯堡,约翰·列侬,小野洋子,Leo Adams,斯坦·布拉哈格,卡尔·西奥多·德莱叶的呈现、乔纳斯·梅卡斯拍摄技巧,或是电影情节和现实感,全是非常出众的,取得好口碑:6.0分其实也很正常。《笔记·日志·素描》的艺人蒂莫西·利瑞,艾德·艾姆许维勒,Franz Fuenstler,杰克·史密斯,Mario Montez,尼可,伊迪·塞奇威克,安迪·沃霍尔,朱迪丝·马利纳,Storm De Hirsch,诺曼·梅勒,艾伦·金斯堡,约翰·列侬,小野洋子,Leo Adams,斯坦·布拉哈格,卡尔·西奥多·德莱叶尽管说不是非常有名,但是蒂莫西·利瑞,艾德·艾姆许维勒,Franz Fuenstler,杰克·史密斯,Mario Montez,尼可,伊迪·塞奇威克,安迪·沃霍尔,朱迪丝·马利纳,Storm De Hirsch,诺曼·梅勒,艾伦·金斯堡,约翰·列侬,小野洋子,Leo Adams,斯坦·布拉哈格,卡尔·西奥多·德莱叶的表演很好,可以把观众们带到到小故事中来,让粉丝有一种窒息的感觉,相比这些帅哥的表演蒂莫西·利瑞,艾德·艾姆许维勒,Franz Fuenstler,杰克·史密斯,Mario Montez,尼可,伊迪·塞奇威克,安迪·沃霍尔,朱迪丝·马利纳,Storm De Hirsch,诺曼·梅勒,艾伦·金斯堡,约翰·列侬,小野洋子,Leo Adams,斯坦·布拉哈格,卡尔·西奥多·德莱叶的表演真是能够称之为高手,因此大家喜欢这部纪录片。
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Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969
Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963.
« Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. »
Jonas Mekas
« Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. »
Jonas Mekas, 1972
« Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. »
P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997
« Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. »
Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000
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